Is a Pancake
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 Isaki

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MessageSujet: Isaki   Isaki Icon_minitimeLun 12 Oct 2009 - 16:23

Bon me voila enfin c'est un 1er volet j'apporterai des modification au fur et a mesure soyait pas trop méchant avec moi ^^

[RP]

Psychologie :

C’est une jeune femme assez discrète dans le fond, qui comme elle le dit elle-même « Plus je passe de temps dans la forêt ou avec les animaux, et moins j’apprécie les Hommes, même les Daevas » Elle fait partie toutefois de ces gens qui ne considère pas leurs rangs comme étant une chose due, aussi travaille elle dur pour mériter son titre. Toutefois, elle vit avec une certaine nostalgie du passé et reste avant tout quelqu’un de très simple, même si elle ne manque pas de profiter parfois de la joie de vivre dans une grande ville. Naturelle, elle tente toutefois de cacher un peu son comportement de la campagne, mais n’en fait jamais trop. Il lui arrive toutefois de ne pas en faire assez..



HISTOIRE.

Effrayante.

Voilà le premier mot qui me vient à l’esprit, tandis que je me rappelle comment m’est apparut Pandaemonium, le jour de mon arrivée. Grande, Luxueuse, Magnifique, mais surtout, Effrayante. C’était une ville qui pour moi me semblait toute droit venue des récits des vieillards du village, car là où je suis née, rare étaient ceux qui avaient jamais posé le pied dans la grande Cité d’Asmodée.

Je me rappelle combien, ce jour là, le nez levé en l’air, la bouche ouverte d’ahurissement, j’observais ses toits, ses pics et ses dorures sans fin : C’était comme si toute la ville brillait de mille feux, d’une aura bleutée et violette. Jamais de ma vie, même au pied des montagnes entourant mon village, je m’étais sentie aussi petite, jamais de ma vie, aussi courte fut-elle, je ne m’étais sentie aussi commune, en observant ces Daevas en armure, marchant avec une fierté habituelle, car ce qui me semblait être un miracle, presque un octroi pour un rang Divin, certains d’entre eux, marchant autour de moi avec une aisance que je ne pouvais qu’espérer avoir un jour, était né pour le devenir.

Je n’étais pas la plus intelligente, mais si je devais au moins avoir une chose de mon coté, c’était un incroyable pragmatisme et une bonhomie qui ne déplait pas aux autres Daevas les plus stressé par leurs supérieur, même si aujourd’hui encore mes rêves sont simples. Je n’aspire pas à obtenir de grands Grades, pas plus que je ne rêve d’être plus tard considérée comme un modèle. Je laisse cela à ceux qui justement, sont nés avec cette dignité digne des plus grands héros, car après tout, dans cette même foule, sur le marché de Pandaemonium, qui suis-je, qu’ai-je de plus que les centaines, les milliers d’autres Daevas qui eux aussi fourmillent dans la grande Capitale ? Rien.

Alors que d’autres se réjouissent même de le devenir, j’ai accueillie à l’époque les débuts de mon Ascension avec froideur, mais pour le comprendre, il serait bon de revenir un peu en arrière..

Il y a deux ans, je n’étais encore qu’une jeune fille vivant dans un hameau tranquille d’Iphalgen. J’aime cet endroit, dés que j’en ai le droit ou l’occasion, j’y file. Mais oui, donc je disais, je venais de ce minuscule petit village. Nous n’étions pas riche, mais ma famille ne vivait pas dans une extrême pauvreté, j’avais toujours des vêtements, un repas chaud sur la table, des rires dans la maison et de quoi me couvrir la nuit, j’avais en somme, tout ce qu’il me fallait pour être heureuse. Mais ce que j’aimais par-dessus tout, c’était le matin..

Le matin au village n’est comme nul autre, la vue, même dans le plus bel appartement ou domaine de Pandaemonium n’est sans doute pas égal à celle que j’avais de ma minuscule chambre. Je prenais mon chapeau, j’enfilais rapidement une robe puis je partais me promener dans les prés. Je vivais dans le plus beau village du monde, car il était composé des plus belles odeurs et des couleurs les plus flamboyantes, ainsi que Les plantes les plus agréables : Les odeurs D’Azpha me prenaient à la gorge mais étaient douceâtre, ensuite, c’était les roseaux du lac, puis les fleurs des champs. Tant et tant d’odeurs, qui toutes ensembles réunies, formaient ce que j’appelais les fragrances de mon Monde. Il ya beaucoup d’odeurs à Pandaemonium, mais je n’aime pas le parfum de cette ville, je ne m’en sens pas rattachée : Je n’ai rien dans mes souvenirs d’enfance qui puisse me sentir chez moi, dans la Capitale. Pourquoi est ce que j’aurai voulue partir ? Je n’avais aucune raison de quitter tout cela. Mon père gagnait assez pour nous nourrir ma petite sœur et moi, mon frère ainé vivait avec sa femme dans la forêt, en tant que chasseur et lui-même ne manquais de rien. A la fin de chaque mois, j’avais le luxe d’avoir une nouvelle robe et je savais même lire et écrire, grâce au prêtre du village.

J’avoue qu’à l’époque ce n’était pas nécessaire, mais je suis bien contente de savoir le faire, maintenant que je suis de corvée de rapport. J’avais un fiancé, qui aujourd’hui à épousé une amie d’enfance. J’aurai pu continuer à avoir tout cela, mais je n’étais pas destinée à la simplicité, c’est assez ironique, il faut l’avouer. Avec le recul, je me rends bien compte que j’aurai bien échangée ma place.

L’annonce à ma famille de ma destiné à venir, ainsi que mon statut, d’ailleurs, fut une occasion de joie pour tout le monde, même pour moi au départ, jusqu’à ce que je comprenne ce que cela signifierait : l’immortalité n’est en rien un cadeau, c’est une punition, car si alors l’occasion nous ait donnée d’accomplir de grandes choses, je me retrouve aujourd’hui condamnée à voir un jour périr toute cette famille que je chérie. Que les enfants enterrent les parents est dans l’ordre des choses, mais l’ainée ne doit pas assister aux funérailles de sa plus jeune sœur, pas plus que plus tard, elle ne devra regarder vieillir son enfant.

A bientôt vingt ans, j’en viens parfois à haïr ma condition et lorsque je fis ma cérémonie, lorsque j’entendis les autres me traiter de filles de provinces, je dus me faire violence pour ne pas leur cracher que je n’avais jamais demandé à être ici. Je vis aujourd’hui dans la crainte de l’annonce de la mort d’un des miens, je ne veux pas que cela ce réalise, que cette réalité devienne une chose valable. Mais en contrepartie, je sais que mon nouveau statut me permettra un jour de tous les faires venir vivre dans la Grande Capitale. Quelle ironie.

Comme je donnerai cher pour pouvoir encore savourer le matin dans mon village.. Mon chapeau à la main, frappant tranquillement les herbes hautes, tandis qu’en contrebas les femmes chantent des airs traditionnelles, leurs paniers sur la tête et les pieds dans l’eau, tandis que les essences de l’Azpha, fraiche par la rosée du matin, vient doucement chatouiller mes narines..


L’arc dans le dos, assise sur une pierre, dans une des forêt jouxtant Atgard, je ferme les yeux et j’écoute le bruit de la forêt, alors que je réfléchis à tout ce que je viens de vous dire, Tandis que l’un des Daevas en patrouille me réveille en me jetant un caillou sur la tête, pour la plus grande joie des autres.
« On se réveille ! Ya du pain sur la planche ! »
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Isaki
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